Née à Johannesburg où elle vit et travaille actuellement, Lebo Thoka est Diplômée du Open Window Institute de Pretoria. Elle est une artiste photographe indépendante depuis l’obtention de son diplôme en 2015. Dans sa pratique, elle enquête sur la condition féminine à différents niveaux.
Lebo Thoka Refugee of Sinners , 2019 © AKKA Project
Pour cette exposition, elle montre une partie de sa série « It Is Well : An Ode To Karabo » créé en 2018, et « Seeds of the Dirt » créé en 2020. Des œuvres distinctes, ou dans l’un, elle rend hommage comme il se doit aux dames qui ont été victimes de la brutalité féminine en Afrique du Sud. Une démarche pour elle de ne point nier l’horreur et l’impitoyabilité dont ces femmes ont été victimes, mais de montrer leur sang-froid et leur grandeur, au lieu de les dépeindre comme de simples victimes. Et dans l’autre elle étudie la féminité noire dans sa grandiloquence en s’appuyant sur une iconographie occidentale classique. Lebo Thoka profite de ce coup pour repenser et remettre en question ce qui est considéré comme important par les normes conventionnelles de représentation et crée des images qui subtilisent la référence caucasienne à des personnages noirs.
La jeune photographe kényane quant à elle, est une cinéaste et une étudiante en production cinématographique à l’Université internationale américano-africaine. Elle a commencé son excursion avec l’appareil photo au cours des dernières années et avec la réalisation de films deux ans auparavant.
Margaret (Sherie) Ngigi Murky Waters V, 2020 © AKKA Project
Pour Margaret Ngigi, les femmes, leurs rôles et les problèmes auxquels elles sont confrontées sont au cœur de ses projets. En réalisant ces œuvres, elle réfléchit et étudie son propre statut de femme au Kenya. Ce qui suscite encore plus une envie et une capacité pour elle à entrer en relation avec ces jeunes femmes. En réalisant ces œuvres, elle réfléchit et étudie son propre statut de femme au Kenya. Ce qui suscite encore plus une envie et une capacité pour elle à entrer en relation avec ces jeunes femmes.
Tout comme Lebo Thoka, le travail de Margaret Ngigi apporte un résultat imaginatif libéré de la vivacité d’une photographie, mais plutôt d’une approche de questionnement de l’histoire et du rôle de la femme.